Le Colonel Robert Testa s’enrôle dans les Forces canadiennes à Montréal, Québec, il y a plus de 35 ans, et il fréquente immédiatement le Collège militaire royal et le Royal Military Collège, où il obtient un baccalauréat en génie chimique (nucléaire).

Il se considère chanceux d’avoir servi dans tous les aspects de la Branche du Génie militaire (malheureusement moins d’échange de feu – mais il a fait l’expérience de l’attrait du « simulateur d’embrassement éclair » - deux fois) et il a joui d’une carrière à multiples facettes pendant son service en uniforme. Au cours de sa carrière, il a connu les joies de travailler avec les troupes comme commandant des troupe en campagne au 5e RGC et avec les hommes et femmes de métier comme officier de production à la BFC Lahr entre début des années 1980 et la dernière décennie de sa carrière où il a occupé de nombreux postes de commandement et d’officier d’état-major « dans le côté obscur » au QGDN.

Bob a particulièrement apprécié son affectation à l’École du génie militaire des Forces canadiennes, à Chilliwack, en C.-B., où il a enseigné la tactique et l’art du commandement militaire et la gestion. Là, il a réussi à influencer (certains diraient pervertir) la pensée de nombreux ingénieurs supérieurs actuels. Après avoir souffert un des quelques accidents importants qui ont transformé sa vie pendant sa carrière (dans ce cas-ci, une fracture du cou pendant un cours de moniteur de ski), il suit le cours d’Arpentage militaire au Royal School of Military Survey, à Hermitage, en Angleterre, et il tombe amoureux de la Géo! Il est affecté au Service de la cartographie (S Carto) des Forces canadiennes à Ottawa, où il commande deux des trois escadrons avant d’être nommé OEM2 Opérations topographiques puis Directeur adjoint dans les services du Directeur, Géomatique militaire.

Après une période de service de neuf mois au QG de la Force mobile à Saint-Hubert, au Québec, en qualité d’OEM2 Opérations et Formation du Génie, il fréquente le Collège d’état-major et commandement belge à Bruxelles. Il y apprend à apprécier les aspects raffinés des « moules frites » avec vin ou bière à midi. Il retourne ensuite au QG de commandement de la Force terrestre en qualité d’OEM2 Soutien à la Force terrestre et modification de l’infrastructure. Là, on l’appelle « M. Content pour l’Armée » alors qu’il s’occupe des réductions et des fermetures de bases dans le cadre des compressions budgétaires fédérales de 1994 et 1995. Ce tour de service cimente à jamais sa réputation pour un emploi futur dans le Côté obscur. Il passe ensuite une année en tant que G3 Ops et Plans au QGCFT avant d’être nommé Commandant du S Carto de 1996 à 1999. Colonel Robert P. Testa, OMM, CD, MBA, Ing.

À la suite de ce commandement, le Colonel Testa est choisi pour le poste de Chef du cabinet du Chef d’État-major de la Force terrestre et c’est pendant qu’il occupe ce poste qu’il obtient une maîtrise en administration (M.B.A.) de l’université d’Ottawa. En juillet 2001, il commence sa série de périodes de service « pour le côté obscur » quand il est devient Directeur Gestion de la Défense dans les services du Directeur général de la Planification stratégique, où on l’appelle alors « Père Bob » pour sa démarche évangélique à la gestion et la mesure du rendement.

Le Colonel Testa retourne alors à sa passion, le « monde Géo » en tant que Directeur du Renseignement géospatial. Incapable d’échapper à l’attraction du « côté obscur », il retourne au VCEMD en qualité de Directeur de la Gestion de la stratégie de la défense en 2007. En 2008, il a l’honneur d’assumer le poste de Directeur général du Génie militaire et Ingénieur en Chef des Forces canadiennes, un des meilleurs de sa carrière. En décembre 2009, le Colonel Testa prend sa retraite des forces régulières, il est transféré à la Réserve primaire et il reste au poste de Chef d’état-major pour l’examen de la structure des forces de défense, où il continue de travailler à tous les bons postes du QGDN, ceux qui force tout le monde à le supprimer de leur liste de cartes de Noël (SR, SOR, Transformation des FC, PRECS, etc.), pendant deux ans. Son dernier poste en uniforme en tant que Directeur de projet pour la consolidation et le déménagement du QGDN à l’ancien campus de Nortel fait de lui la cible de ceux et celles qui, au QGDN, résident à Orléans, mais il lui donne l’occasion de renouer encore une fois avec son passé d’ingénieur.

Bob a accepté un poste de direction chez Hatch Engineering à Mississauga et il s’installera dans sa seconde carrière vers la mi-février. Son épouse, qui le supporte patiemment depuis près de 32 ans, et lui ont l’intention de continuer à jouer ensemble au golf et de voyager autant que possible tout en attendant l’arrivée éventuelle des petits-enfants que leurs deux enfants adultes, David (PPCLI) et Valérie, ne manqueront pas de leur donner.